Je vous présente un extrait du livre de Selim Aïssel, Psychologie Spirituelle, qui va vous aider à vous détacher de vos émotions ou pensées négatives, à vous en sortir le plus rapidement possible, en comprenant mieux ce qu’est le MOI et ses multiplicités.
Il explique très clairement que lorsqu’on est triste, en colère, dans la peur, contrarié ou dans tout autre état émotionnel négatif, on se laisse facilement prendre et enfermer dans cette énergie de mal-être au point qu’on s’identifie totalement à celle-ci, alors qu’en fait on est constitué d’une énergie bien plus grande qui peut devenir une vraie ressource pour se sentir mieux. On se relie dans ce cas à une force de vie et d’amour infini qui est notre MOI SUPÉRIEUR.
C’est ainsi que l’âme évolue et apprend à retrouver sa véritable essence et sa nature spirituelle.
(Extrait du livre Psychologie Spirituelle de Selim AÏSSEL)
L’être humain fait une erreur de penser qu’il est un moi unique. En effet, selon la psychologie spirituelle de Sélim Aïssel, il est constitué d’une multitude de petits moi, 987 au total.
Il écrit que :
« L’être humain a l’illusion d’être un moi unique principalement pour les cinq raisons suivantes :
L’être humain se trompe en se considérant comme un moi unique. En réalité, il est une multitude. Psychologiquement, il porte en lui une multitude de moi, 987 moi différents. Chacun de ces moi a ses propres désirs et aversions, sa propre volonté, et utilise pour s’exprimer l’être physique dans sa globalité, ce qui donne à l’être humain l’impression d’être une unité. Celui qui commence à s’observer, à s’étudier réellement, se rend compte que cette impression d’unité est vraiment un leurre et qu’il y a bien en lui une multiplicité.
En Psycho-Anthropologie, le moi de l’être humain est représenté par un cercle rempli d’une multitude de petits « M », de petits « moi ». Il y a le moi coléreux, le moi aimant, le moi jaloux, le moi râleur, le moi orgueilleux (très gros celui-là), le moi fatigué, le moi courageux, le moi en révolte, etc. Il y a aussi tout petit dans un coin, un moi qui veut évoluer. C’est la dimension psychologique de l’être humain.
Quand vous vous mettez en colère, c’est le moi coléreux qui s’empare de vous. Il se manifeste d’abord dans le centre émotionnel, puis il s’extériorise à travers le centre physique par des tremblements, des cris, des rougeurs au visage, etc. Il empêche aussi le centre intellectuel de penser clairement tout en l’utilisant pour se donner raison d’être en colère et ne pas culpabiliser, en disant notamment : « C’est la faute d’untel si je suis en colère ! »
Arrive un jour où un moi curieux ne veut plus être soumis à cette colère (ou à un autre moi négatif). Il a entendu parler d’un enseignement qui aide l’être humain à évoluer et il essaie de réveiller le moi qui veut évoluer. Aussitôt, le moi de la paresse ou celui qui a peur de perdre ses habitudes, ou celui qui doute qu’une évolution soit possible va argumenter pour ne rien changer. Heureusement que d’autres moi viennent à la rescousse du moi qui veut évoluer : celui de l’intelligence, celui qui aime le changement…Ils forment un groupe autour du moi curieux et commencent à le fortifier. Petit à petit, par la compréhension et l’observation de soi, il se crée un centre de gravité de l’ensemble de la personnalité qui ne se laisse plus dominer par l’un ou l’autre des moi multilples, mais arrive à les maîtriser. Ce centre est appelé l’intendant en soi. Il mène une lutte intérieure pour annexer les moi qui veulent évoluer et écarter et affaiblir les autres (le moi jaloux, le moi haineux, le moi dépressif, etc.). Après un très long chemin parcouru, il se produit une unification entre tous les petits moi, l’être humain s’éveille à son Moi supérieur. »
Exemple :
Adèle vient de perdre son travail et se retrouve dans la peur de ne pas avoir suffisamment d’argent pour garder son logement.
Si elle laisse son moi angoissé prendre le dessus, elle va tomber dans un malaise, un inconfort physique qui va l’empêcher de dormir ou perturber son appétit, voire déclencher une douleur dans le bas du dos, etc… et elle va très rapidement se sentir impuissante face à cette énergie lourde et désagréable.
Si elle prend conscience que ce moi angoissé n’est qu’un 987ème de son être global, elle ne va plus lui donner autant d’importance et va faire appel à tous ses moi positifs (moi qui a de l’espoir, moi confiant, moi optimiste, moi courageux, moi fort, moi créatif, moi bienveillant, etc…) et se sentir remplie de ressources intérieures très efficaces pour traverser cette expérience et se permettre de mettre rapidement en place des actions pour trouver une solution à son problème. Elle s’identifie ainsi à son Moi Supérieur qui va pouvoir dénouer la situation pour elle.