On a souvent peur de s’embêter avec soi-même. Alors qu’un temps de solitude, c’est :
– Un temps de liberté pour apprendre à mieux se connaître. Un temps pour développer des facettes (aptitudes) de soi–même non explorées auparavant.
– Un temps pour comprendre que le vrai bonheur, il ne faut pas l’attendre comme venant de l’autre, mais de soi-même. L’autre viendra partager, amplifier ce bonheur trouvé en soi, lui donner toutes ses lettres de noblesse et sa raison d’exister avec toute sa puissance, mais les bases, les fondations de ce bonheur, se créent en soi, tout est à l’intérieur de soi.
– Un temps pour satisfaire des besoins qu’on n’a pas pris le temps d’identifier ou auxquels on a peu donné d’importance ; un temps pour apprendre à « ne rien faire » pour mieux être à l’écoute de ce qui se passe à l’intérieur quand plus rien ne se passe à l’extérieur.
On y est contraint et forcé en quelque sorte par notre situation de solitude et c’est ainsi qu’on s’ouvre à autre chose et cette « autre chose » devient la réelle découverte d’un monde intérieur où tout est possible si on sait cultiver des pensées positives fortes et constructives en visualisant ce qu’on souhaite voir se réaliser dans notre vie.
– Un temps où on se dit « si je suis seul(e), c’est qu’on m’offre ainsi la possibilité de changer des choses en moi (attitudes, vues, raisonnements, compréhensions,…), d’ouvrir des portes restées fermées (incarnation après incarnation) et ce travail, je n’arrivais pas à le faire auparavant car je ne m’y étais pas intéressé(e). Or la vie et ses évènements me poussent aujourd’hui à effectuer ce travail qui fera de moi un être nouveau, un être qui laissera ses vieux vêtements miteux pour en revêtir fièrement de beaux tout neufs. »
– Un temps d’apprentissage qui nous pousse à faire des pas de géant ; un temps de retour vers nous-même pour trouver enfin notre liberté et nous réaliser comme le ressent notre cœur.
– Ce n’est qu’un temps, quelque chose de temporaire, un tremplin vers notre liberté, la reconnaissance, l’amour et le respect de soi. On n’est jamais seul(e). On est en permanence aimé(e), guidé(e), protégé(e) par tous ceux qui nous aident dans l’au-delà et sur le plan terrestre. N’oublions pas de les saluer et de les remercier quotidiennement.
Selon les termes du Mahachohan (Seigneur de la Civilisation, Initiation humaine et solaire, p.46. Alice Bailey), il a été dit que :
« Il n’est pas un seul pas sur le chemin si tortueux et escarpé en apparence, où l’homme soit laissé seul à trébucher. Il est éternellement adombré par la bénédiction de ceux qui l’observent, qui le guident et œuvrent sans relâche pour son bonheur ultime. Par dessus tout, il est adombré par la bénédiction du Grand Etre, l’Instructeur et le Consolateur de l’Humanité, dont l’Amour enveloppe le monde éternellement et dont la présence sur terre sera à nouveau ressentie et connue de ceux qui ont le cœur en harmonie avec lui ».
Carine Doumeizel, médium-thérapeute
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